Des nouvelles…

Des nouvelles…

J’en avais commencé plusieurs des articles que je n’ai jamais postés. Sûrement parce que je me disais à chaque fois qu’ils étaient inutiles ou creux. Les mois passent. Les années même ! Mes merveilleux enfants vont bien. Ils rentrent en grande section en septembre. Ils sont dans une petite école maternelle qui comptait 4 classes l’an dernier. Ils étaient 20 dans la leur, quel bonheur ! Le confinement a été un vrai bonheur. Désolée pour ceux qui l’ont mal vécu mais moi j’ai trouvé ça fabuleux. Stop à la course folle. J’ai profité de cette pause forcée pour regarder mes enfants grandir et profiter. Cette année le télétravail m’a permis d’aller les chercher à la sortie de l’école et éviter la garderie. Sinon, mes loulous sont toujours aussi chouettes. Bien sûr, leurs caractères s’affirment, ils grandissent, se chamaillent. Mais ils s’intéressent à tout, jouent ensemble et s’aiment énormément. Comme tous les enfants non ?

Moi je vais plutôt bien. Bien sûr il y a des moments difficiles, surtout quand on est seule avec 2 loulous de bientôt 5 ans. Mais dans l’ensemble tout va bien. A part ces SPM (syndromes pré menstruels) qui me rendent irritable quelques jours avant les règles. Irritable, énervée, en colère et triste ! Envie de passer tout le monde par la fenêtre ! Un rien m’insupporte. C’est difficile à vivre chaque mois car je ne me reconnais pas. Je deviens grognon, je m’énerve contre mes loulous pour un rien et je m’en veux énormément. Je passe de la crise de colère à la crise de larmes. J’en ai parlé à mon gynécologue qui m’a conseillé de prendre du Duphaston sur une partie du mois. Mais bof bof. Des hormones non stop, des pertes blanches, beurk, non merci.

J’ai essayé bcp de choses, les plantes, les vitamines… bref rien à faire. SPM600, le gattilier, le millepertuis, rien. Depuis peu, je prends du Mag2 safran 10j avant les règles. Pas très efficace pour le moment. Mais bon, une cure de magnésium, c’est toujours bon à prendre.

Quant au père des enfants, il ne change pas. Notre relation alterne entre entente cordiale et engueulade. Il a refusé que mes enfants portent mon nom comme nom d’usage. Ils ne portaient que le sien. Mais je souhaitais qu’ils portent le mien aussi pour faciliter l’identité. Au moins sur les cartes d’identité il y a nos 2 noms. Il a donc fallu que je sollicite mon avocate à nouveau. Forcément, il a perdu (les pères perdent presque toujours d’après mon avocate, sauf exception). Mais j’ai encore perdu de l’argent. Bref, toujours aussi con. Il les prends toujours un peu mais pas quand il est malade ou très fatigué ! C’est vrai ça ! Et si on laissait nos enfants quand on a une bronchite, une gastro, une angine… ? Quelle bonne idée les filles non ? En même temps, il ne les emmène nulle part excepté au parc. Ni ciné, ni spectacle, ni vacances. Charge mentale +++ pour moi. Je m’occupe de mes loulous au quotidien mais je dois aussi assurer pour les loisirs, l’ouverture d’esprit… C’est chaud je dois l’avouer.

Bon, ça commence à faire long désolée ! Je vous laisse et j’espère que chacune et chacun d’entre vous va bien. Que vous avez profité ou que vous profitiez encore des vacances. Pour nous cette année, c’est comme l’an dernier, montagne puis mer (où nous sommes encore).

Je vous embrasse. Prenez soin de vous 💙💚💛

JAF

JAF

Début mai. J’ai déposé les enfants à la crèche. Je ne connaissais que l’arrêt de tramway « palais de justice ». Jamais mis les pieds. J’ai même demandé à un passant où il se trouvait. Je dois vider mes poches au contrôle sécurité. Je cherche la salle S. Je me perds un peu. Je trouve mon avocate qui attend devant la salle, elle m’accueille en me disant qu’il y a beaucoup de retard. Elle me propose de faire un point en attendant.
Nous nous isolons dans une petite salle.
Plus tard, je prends un café à la machine. Puis je retourne attendre devant la salle. Je le croise qui me demande des nouvelles des enfants. Comme si de rien n’était. J’attends encore.
Puis c’est notre tour. Nous nous retrouvons dans une petite salle, autour d’une table. La juge aux affaires familiales est assise en face de nous. Elle a l’air sympa, bienveillante. C’est mon avocate qui prend la parole d’abord. Elle rappelle les faits. Puis son avocate parle. Je l’empêche de récupérer les enfants à la crèche. Je fais des scandales à la crèche. Je cache le carnet de santé. C’est mon problème si j’ai beaucoup de frais, j’ai souhaité racheter l’appart, je pouvais louer aussi. Elle dégueule encore et encore sur moi. Beaucoup de mensonges. Je craque et m’effondre en larme. Qu’est ce que je fous là ? Pourquoi tout ça ? Toute cette haine ! Je ne mérite pas ça. C’est moi qui me suis retrouvée toute seule à gérer ces bébés ! C’est moi qui ai payé seule le crédit de l’appartement pendant 1 an ! Toutes les dépenses, toutes les charges, tout !
La juge donnera sa réponse sous 5 semaines.
Je sors en larme, prends le métro en larme et rentre chez moi en larme.
Quand tout ça s’arrêtera ?

J’attends toujours la réponse, le verdict, le couperet.

Heureusement mes loulous vont bien, ils grandissent et sont en forme. 2 ans et demi. Ils sont beaux, drôles et éveillés. Ils parlent beaucoup et c’est chouette. Pas de crise, pas de nuit pourrie. Grosse sieste, grosse nuit. Ce sont des enfants faciles à vivre et gentils. Je vous aime fort fort fort mes bébés d’amour 😍😍😘😘❤💚💙💛

Je nous souhaite

Je nous souhaite

du bonheur à toutes et tous. Que 2019 apporte un peu de ce que chacun veut : une graine qui s’accroche, un bébé au bout du monde ou juste à côté, une santé de fer, des nuits plus reposantes, un ou une chérie, un boulot, plus de sérénité, et de l’amour, de l’amour 💚💙❤!

Pour ma part, j’ai signé, l’appart est à moi. Pas évident, j’ai bataillé. Il a voulu que je lui rembourse plus que prévu : il avait apporté un peu plus de frais de notaire lors de notre achat, j’avais oublié. Il a lâché ça lors du compromis, j’en ai chialé tellement nos notaires et lui criaient. Je regardais cette scène en me demandant ce que je faisais là, et pourquoi. Je n’aurais jamais imaginé vivre tout ça un jour. Et ma notaire a demandé une pause, et j’ai retrouvé mon calme.

Il s’est passé tellement de choses. J’ai voulu avancer, qu’on officialise notre mode de garde par exemple. Il a refusé prétextant que les enfants étaient grands maintenant et qu’il pouvait les prendre plus. Je lui ai dit que ça ne fonctionnait pas comme ça et que ça se déciderait devant le juge. Bébés non, mais à 2 ans oui ! Quel connard ce type. Je n’ai aucune confiance en lui. Oh pas personnellement, non cela fait longtemps que c’est fini. Non avec les enfants. L’autre jour, alors qu’il les avait pour le week-end et qu’ils étaient malades, il me les a ramené quelques heures plus tard car paniqué, la fièvre ne baissait pas. Et monsieur les veut plus ? Il rêve. Je me battrai pour que ça n’arrive pas.

Bref, je n’en ai pas fini avec lui.

Sinon pendant ces fêtes les enfants ont été gâté et c’est l’essentiel. Pas de réveillon pour moi. Je suis un peu (trop) seule, je n’ai pas vu ma famille et je n’ai pas (plus) d’amis. Beaucoup ont disparu, une nana seule avec 2 loulous, des histoires pas bien nettes avec son ex… ça craint. Faut que je recrée un cercle amical, mais pas évident. Se refaire des amis sur le tard c’est compliqué. Et puis je ne fais rien pour. Bébés boulot dodo. C’est vrai que je pourrais m’en contenter, mais non, être seule (avec les enfants couchés à 20h30) le 24, le 25, le 31, le 1er, c’est bof.
Bref, chaque chose en son temps, je demande déjà beaucoup à 2019 qui vient juste de commencer !

Garder la tête hors de l’eau

Garder la tête hors de l’eau

J’ai eu 100 fois envie de vous écrire, vous raconter tout : les difficultés, les joies, les peines.
Mais je me suis dit à chaque fois que je ne voulais pas vous ennuyer, que ce n’était pas intéressant pour vous. J’avais aussi envie de laisser une trace des choses, me souvenir aussi des mauvaises choses, pour moi, pour mes loulous. Ils vont bien : ils fêteront leur 2 ans en octobre. Ils sont souriant et gentils comme tout, ce sont de chouettes gamins.
Quant à moi, comment vous dire… Monsieur a décidé en avril de ne plus payer la moitié du crédit de l’appartement. Débrouille toi : tu le veux, tu y vis depuis 1 an maintenant, je ne paierai plus. J’ai demandé à mon avocate si je pouvais me retourner contre lui : elle m’a dit que oui, mais qu’il était en droit de me demander une indemnité d’occupation (une sorte de loyer) depuis qu’il est parti. Bref, encore des soucis, encore des dépenses, encore du temps perdu. Je suis toujours dans l’appartement que je n’ai toujours pas racheté : je paye donc la totalité du crédit, autant vous dire que les temps sont durs. Au printemps, j’ai pris un autre notaire que le « notre ». Ca avance un peu plus, on devrait signer début octobre.
Je n’ai pas pu prendre de vacances avec mes bébés : pas d’argent, pas de voiture, pas de sièges auto. Bref, c’était très dur pour moi. Dur de ne pas pouvoir leur offrir ces vacances que moi même je n’ai pas eu enfant. Je me suis toujours dit que mes enfants partirons toujours en vacances : pas forcément loin, pas forcément chères, mais pour moi qui n’en ai pas eu, c’est quelque chose qui me tenait à coeur.
Le plus bizarre, c’est que j’ai beaucoup vu mon ex cet été : il a une voiture, des sièges auto et il a accepté de balader les enfants au parc, au zoo, au manège, à la ferme. Ce n’était pas évident pour moi, mais je l’ai fait pour les enfants, pour qu’ils puissent en profiter. Il ne les a quasiment pas pris cet été : il les veut un week-end sur 2 et la moitié des vacances scolaires, et encore une fois, il ne les a quasiment pas pris. Je ne comprends pas ce type. Bien sur, c’est facile pour lui : je fais tout le boulot, les bains, les nuits, les repas, les crises, les colères, les rhumes, les otites… et lui n’a que les jeux et les calins. Mais attention à ce qu’ils ne mangent pas dans sa voiture, c’est hors de question pour lui ! Il est grave non ?
Je me retrouve d’une certaine manière assez isolée : ma soeur ne m’a plus donné de nouvelles depuis 1 an maintenant. Elle a quelques années de plus que moi et ne travaille pas. J’aurais aimé qu’elle m’aide à passer ce cap difficile, surtout à l’automne dernier. Ma maman est âgée et je la vois peu. J’ai peu d’amis et ils sont occupés par leur vie, parfois difficile aussi. Bref, je ne fais pas ma Cosette, parce que je suis bien avec mes bébés, on est heureux ensemble. Les journées passent vite, peu de temps pour m’épancher : réveil à 5h45 pour moi et coucher tôt (j’essaie !) pour pouvoir tenir le rythme. Les enfants dorment plutôt pas mal, donc ça va.
Je pense aux cadeaux que je vais pouvoir faire à mes loulous pour leur anniversaire bientôt : installer le tipi Sostrene Grene que j’avais acheté l’hiver dernier, trouver des idées de cadeaux (si vous en avez à me conseiller, n’hésitez pas) !
Bref, la vie suit son cours bon gré mal gré comme vous le voyez. Je continue de lire celles qui écrivent ici ou sur Instagram. Vous êtes de moins en moins nombreuses, j’espère que tout va plutôt pas mal pour vous et que vous êtes tellement heureuse que vous ne trouvez plus rien à raconter 😉 !
Je vous embrasse bien fort.

Et après, les bébés et moi

Et après, les bébés et moi

Je viens vous donner quelques nouvelles. Les bébés ont + de 15 mois (un petit 15 mois, n’oubliez pas qu’ils sont préma !). Ils vont bien. Bien sur, ils sont parfois malades, rhume, gastro, otite… Plutôt mon fils, moins ma fille. La pédiatre me disait que chez des jumeaux, la fille est souvent plus forte. Je pensais que c’était une légende, mais non d’après elle.
Ils ne marchent pas encore, ils courent avec leur trotteur, j’ai l’impression que c’est pour bientôt.
Ils sont beaux, je leur ai fait couper les cheveux, qu’est ce que ça les change, on dirait des grands ! Ils sont futés ces bébés, toujours à trouver des plans B, à contourner les obstacles. Ils sont drôles aussi, ils me font rire : parfois quand ils grognent parce que je leur nettoie le nez ou autre, je me marre et ça les fait rire, comme pour dire « c’est pour de faux qu’on pleure ». Ils se marrent aussi ensemble et c’est vraiment chouette de voir ça.
Ils dorment plutôt pas mal, se réveillant parfois la nuit quand même, mais je ne vais pas me plaindre. Quand on gère seule 2 bébés, on n’a pas le choix de toute façon.

Quant à moi, j’ai eu rdv début novembre avec mon avocate et la partie adverse, lui et son avocate. Un rdv pour mettre les choses à plat, pour savoir ce qu’il veut. Rdv à 16h dans le centre. Nous nous retrouvons tous les 4 dans son bureau. Il est dans un coin de la pièce, le regard baissé. Son avocate est plutôt âgée. Elle a un langage un peu cru. Elle me parle comme si j’étais débile avec un faux sourire figé au visage : «vous savez, une séparation est toujours difficile dans un couple ». Et blablabla et blablabla. « N’oubliez pas de rester un couple parental ». Et blablabla et blablabla…
Il veut les enfants 1 week-end sur deux et la moitié des vacances scolaires + tous les mercredis car il ne travaille pas. Il ne peut soit disant pas payer son loyer + le crédit de l’appart + les dépenses des bébés. Il versera 100 euros par mois par enfant tant que l’appart n’est pas vendu ou repris par moi. Il ne paiera plus la moitié de tout : crèche, nourriture, vêtements, pharmacie… Tout me revient.
Il me réclamera une indemnité d’occupation en janvier, si je ne rachète pas l’appart. Sinon, faudra vendre.
Si ça ne me convient pas, son avocate me dit qu’elle ira en référé : je perdrai, car le juge donnera raison au père. Le juge veut favoriser la relation père enfant. Sinon, il faut que je puisse prouver qu’il ne sait pas s’occuper des enfants. Je n’ai rien dit.
Bref, à 17h15, je me prépare à partir. Son avocate (un peu poissonnière) me dit : « mais vous n’avez pas prévu de faire garder vos enfants ? »
Je lui réponds : « non, mes enfants sont ma priorité, ce rdv non, je n’ai pas à les faire garder ».
Elle était furieuse. J’ai coupé court et suis partie les récupérer à la crèche.
J’ai reçu le lendemain un courrier officiel par mail mettant par écrit tout ça. Je n’ai rien signé.
Après réflexion, j’aurais du lui rappeler que le juge aurait peut-être tiqué de savoir que monsieur possède plusieurs centaines de photos porno sur son ordi et sur son téléphone et certaines de femmes très très jeunes, et qu’il échange des sms torrides avec d’anciennes élèves qui ont à peine 20 ans aujourd’hui.
Quant aux difficultés financières, en plus d’avoir de l’argent (appartement vendu il y a quelques années, héritage…), monsieur est un gros collectionneur de voitures miniatures (plusieurs centaines voire milliers) et certaines de valeur (comme d’autres objets tels que des bd de collection…). Il m’a lui même dit qu’il avait des objets rares très cotés.
Il possède aussi 3 voitures dont une de collection, un garage qu’il a acheté récemment + un autre qu’il loue. Quand on n’a pas les moyens, on n’a pas tout ça.
J’ai attendu les vacances de Noël pour voir comment tout ça allait se mettre en place. La première semaine, mon fils a été malade : gastro carabinée, diarrhées, vomissements. Bien sur, leur père ne voulait pas les garder. Il les a pris une nuit quand ils allaient mieux. Il me les a rendu dans un état lamentable. Nez pleins et sales, pas coiffés, et il ne leur a pas mis leur collyre antiseptique (ils avaient une conjonctivite) : il m’a écrit par sms « hélas, je n’ai pas pu ». Quel con ce type : on n’a pas le choix, il faut leur mettre leur collyre, c’est tout ! Ca ne me fait pas plaisir de me battre avec les enfants pour les soigner, mais je le fais, car je sais que c’est pour leur bien.
On est loin du week-end sur deux et de la moitié des vacances en tout cas. Cela ne me gêne pas, je préfère même qu’il ne s’en occupe pas. J’ai plus de dépenses et je me rends compte que la pension alimentaire actuelle est ridicule.
Je n’ai décidément aucune confiance en ce type : nourrir ses enfants exclusivement de petits pots comme lui se nourrit de plats surgelés individuels, ne pas les soigner, ne pas les protéger, ne pas les respecter (toutes ces images porno ne quittent pas ma tête), c’est tout ce que j’exècre.

Quant à l’appart, pas de nouvelles : il doit me répondre sur des frais de notaire qu’on est censé partager. Pas un mot. Il n’a pas l’air aussi pressé de vendre finalement ! Il préfère payer sa part du crédit plutôt qu’un pension alimentaire plus importante. C’est un grand malade ce type, qui en plus du reste, ne sait pas gérer son argent.

Il y a eu une crise pendant ces vacances : le 1er janvier, je me souviens de la date. Il est venu voir les enfants à l’appart. Je lui ai dit à un moment donné « peut-être qu’il faudrait que tu t’occupes de recoller le seuil de porte, ça date du mois d’aout ! » Il m’a répondu « mais pas du tout, ce n’est pas moi qui l’ai décollé, c’est surement toi avec la poussette ». J’ai bondi en lui répondant » mais non, c’est toi en déménageant cet été, tu m’as même dit que tu avais décollé le seuil de porte de l’entrée et que tu t’occuperais de le recoller un de ces jours ». Il a nié, je me suis fâchée. Il se fout de moi ou quoi ? Je suis sortie de mes gonds devant autant de mensonges et de mauvaise foi. « Sort d’ici, va t’en ! ». Il m’a dit « mais tu es hystérique ». Et là, je vous le donne en mille, il a sorti son téléphone. Oui il m’a « encore » enregistré. J’ai cru que j’allais devenir folle. « Mais oui enregistres moi ! Tu entends bien ! Tu es un connard et le seuil de porte c’est toi qui l’a démonté en déménageant et tu es censé le recoller minable. Tout ça pour ne pas le faire. Fainéant, bon à rien, menteur, dégage d’ici ! ». Désolée pour cette anecdote mais je ne comprends toujours pas pourquoi il m’enregistre : pour me nuire c’est sur, mais pourquoi au final ? Il ne veut pas les enfants à temps plein, donc quel est l’intérêt ? Dire à sa famille, ses amis, ses collègues : « mais écoutez ! Elle est folle cette fille, c’est pour ça que je suis parti ! ».
Bref, ce type est un connard et comme me disait une collègue, je ne m’en débarrasserai jamais. C’est dur de supporter tout ça. Il y a des jours ou je craque, je pleure sur ma vie, sur mes choix, je m’en veux : qu’est ce que j’ai fait ? pourquoi je ne suis pas partie avant ? pourquoi moi ? Je prie souvent intérieurement qu’il lui arrive malheur, une maladie, un accident. Ce n’est pas bien je sais. Pourquoi les gens bien partent-ils ? Pourquoi les minables restent ? Faire autant de mal et ne pas payer pour tout ça. J’espère vraiment que la roue tournera un jour.

Feliz cumpleaños

Feliz cumpleaños

Mes merveilles ont eu un an. Ce sont des bébés formidables : beaux, vifs, curieux, rieurs, farceurs, drôles, gourmands, câlins. Que dire d’autre : ils sont surement comme beaucoup de bébés. Ma fille adore être debout : elle m’accompagne à la baignoire quand je donne le bain à son frère. Elle se tient à la baignoire et nous regarde faire en poussant des petits cris de joie. Elle adore faire des bisous. Mais c’est une casse cou, surement parce qu’en ce moment elle veut rester debout et qu’elle escalade tout et n’importe quoi. Mon fils est plus cool. Il la regarde faire en riant. Il teste la position debout aussi. Il a un tempérament plus sensible me semble-t-il. Il aime les câlins et adore poser sa tête sur mon épaule pendant de longs moments.
Je trouve qu’ils ne font pas un an : surement parce qu’ils sont préma. Je trouve qu’il leur manque ce mois et demi pour faire vraiment 1 an. Je les trouve encore si petits !
Ils sont à la crèche depuis fin aout et ils se sont bien adaptés. Toutes les filles les apprécient et me disent qu’ils ne sont pas difficiles et qu’ils sont même plutôt cool. Ça me fait plaisir.
Je n’ai pas fait de grande fête, de gâteau, d’invitations : je me traine une crève depuis quelques temps et je suis allée voir le médecin. Quand je suis rentrée dans son cabinet et qu’il m’a demandé ce qui m’amenait, je me suis écroulée en larmes. Je lui ai dit que j’étais malade depuis un moment mais il m’a répondu que j’avais l’air surtout très fatigué. Bronchite aigue et tension à 9. Il m’a donné un traitement et m’a arrêté quelques jours.
J’en ai profité pour aller acheter quelques ballons à gonfler pour décorer le salon et des cadeaux pour mes bébés. Une petite déco rapide qui a marqué le coup. Leur père était là en fin de journée. Je ne lui ai pas dit que j’étais allée voir le médecin ni que j’étais arrêtée. Il a semblé étonné de ma petite fête improvisée. Il ne leur a même pas acheté un petit quelque chose, rien, pas un petit cadeau. Quel minable ce mec.
Mes bébés sont malades aussi : oh rien de bien méchant, mais un rhume qui s’éternise, une toux persistante, qui nous ont empêché de les vacciner il y a quelques jours. Ils ont un traitement de cheval les pauvres anges : chambre d’inhalation, spray dans le nez, dans l’oreille… Je leur ai dit que j’espérais qu’on ferait une belle fête l’an prochain, que tout ira mieux pour nous, qu’on sera enfin pleinement heureux. Je les aime tellement mes merveilles.
Feliz cumpleaños, c’est un clin d’œil que je fais à cette jeune fille (espagnol ?) qui m’a donnée un peu d’elle. Je lui dois ce grand bonheur d’être la maman de deux beaux bébés aujourd’hui. J’espère de tout mon cœur qu’elle est heureuse aussi.

News

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Depuis son départ, je suis seule avec les bébés. Enfin, pas vraiment puisqu’il me fait régulièrement la « belle » surprise d’aller les chercher à la crèche presque sans me prévenir : par exemple, il est tout près de la crèche et me laisse un message pour me dire qu’il va les chercher. Évidemment, même si je ne suis pas d’accord, il le fait. Je n’ai pas le choix… Sinon, il veut les voir tous les soirs, donc il vient à l’appart en fin de journée, vers 18h. Il joue avec eux puis s’en va avant les bains. Il ne faudrait pas que les bébés le fatiguent ! Le mercredi, il vient plus tôt, vers 17h après le gouter. Le week-end idem. Marre de le voir tout le temps. Marre de le voir chez moi.
Pas de nouvelle de son avocate. Je trouve ça curieux. Lorsque je lui demande ce qu’il veut, il ne répond pas ou il me dit que de toute façon, je ne serai pas d’accord. Alors j’ai pris une avocate, pour que ça avance.
J’ai eu un premier rdv : douloureux, comme d’habitude car il faut tout raconter, encore et encore. Elle ne comprend pas pourquoi je n’ai pas de nouvelle de son avocate à lui. Elle me dit que soit nous trouvons une solution amiable et ça peut aller très vite, en quelques jours ou quelques semaines (le juge valide en règle générale ensuite sans problème). Soit nous ne trouvons pas d’accord, auquel cas, cela prendra 6 mois. Il faut régler le droit de visite et la vente de l’appartement. J’aimerai le reprendre à mon nom, je ne sais pas si ce sera faisable. Augmenter la durée, les mensualités… peut-être qu’avec une pension alimentaire ce sera possible.
Mon avocate a écrit à la sienne en début de semaine pour lui demander ce qu’il souhaite, j’attends des nouvelles.
Il m’a posé la question l’autre jour des vacances de la Toussaint : je lui ai dit que je prendrai une semaine de vacances. Il m’a dit vouloir les avoir : je lui ai dit que ça ne me posait pas de problème, qu’il les prendrait le matin et me les ramènerait le soir. Il n’est pas d’accord, il veut les avoir une semaine complète. Je lui ai dit que non, qu’il ne les avait jamais gardé la nuit et qu’en +, les bébés ne connaissent pas son appart. Ils ont besoin de stabilité ces bébés, de sérénité, d’être rassurés surtout en ce moment. Il m’a dit avec un sourire en coin : « on verra ». J’en ai parlé à mon avocate qui m’a dit de lui faire un mail « officiel » à ce sujet et de lui proposer également un week-end sur deux à la journée. Mais je préfère attendre de savoir ce qu’il veut avant de lui faire un mail et de m’engager.
Mon avocate a croisé la sienne l’autre jour au Palais : apparemment il veut les bébés un w-e sur 2, la moitié des vacances scolaires et les récupérer à la crèche le soir. Je lui ai dit que c’était non pour tout : non pour les nuits, non pour la crèche.
J’ai bien peur que nous ne parvenions pas à trouver un accord en effet.
Ok pour qu’il prenne les enfants en journée mais pas la nuit. Il a toujours refusé de s’occuper d’eux la nuit, me laissant gérer toutes les nuits depuis leur naissance.
Je me souviens des bébés ayant quelques semaines qu’il fallait nourrir toutes les 3h car trop petits : je m’étais levée à 3h pour ma fille et à 5h, quand mon fils s’est réveillé, je lui ai demandé de se lever : il m’a répondu « c’est inhumain ce que tu me demandes ». Je l’avais alors « poussé », écœurée par cet homme, pour aller donner moi même un biberon à mon fils. Ce sont parmi des moments que je n’oublierai jamais. Je ne lâcherai pas la dessus : au delà de toute la rancœur que j’ai, c’est de l’intérêt des bébés dont il s’agit ici. Il ne les a jamais entendu la nuit, et ne sais pas s’en occuper.

Je ne comprends pas non plus l’intérêt d’aller les chercher à la crèche, pour ensuite les emmener chez lui pendant 1/2 heure, pour qu’ensuite je vienne les chercher pour les emmener chez moi ? Je ne souhaite pas que les bébés soient ballotés comme ça, surtout avec l’hiver qui arrive : ce ne sont pas des paquets mais des nourrissons, qui sont épuisés après la crèche et se couchent plus tôt depuis qu’ils y sont tellement ils sont fatigués. Ils ont besoin de retrouver leur cocon familial, leur repère et du repos.

N’oublions pas qu’il a fait le choix de partir et que depuis il ne fait rien pour les enfants : ni soins, ni courses (alors que je n’ai plus de voiture et que les packs d’eau et les paquets de couches sont très lourds), rien.

Je suis furieuse, et ne lâcherai pas sur ces points.

Je trouve ça dommage qu’il ait tout gâché. Gâché cette famille. Ça fait longtemps que ça va mal entre nous. Je pensais bêtement que les bébés allaient tout arranger. Cela a été pire. Une grossesse difficile moralement où je n’ai senti aucun soutien, aucun amour, il ne voulait même plus rester, il m’a trompé. Heureusement que physiquement ça allait bien. Puis l’arrivée des bébés, et je me suis retrouvée à tout gérer, aucun partage. Puis cet été ou ça a été catastrophique. Bref, beaucoup de regrets, c’est probablement la plus grosse erreur de ma vie. Les bébés auraient mérité un vrai père, pas ce type immature, et d’une certaine manière un peu bête. C’est aussi de ma faute, j’aurais du partir avant. J’ai laissé trainé. Ce n’est pas la faute à pas de chance, non c’est en grande partie ma faute. J’ai cru a une histoire qui n’existe pas.

Je me demande parfois si je n’ai pas rêvé tout ça. Comment j’ai pu être avec cet homme ? J’ai compris qu’il n’avait pas le sens du « sacré » : pas dans le sens religieux du terme mais plutôt dans l’importance des choses.  Je me dis qu’il faut que je fasse une liste des choses écœurantes qu’il a pu faire, pour les avoir en mémoire ici et les relire parfois quand me vient un élan de générosité à son égard :
– ne pas m’aider quand j’avais la nausée pendant ma grossesse (notamment quand j’ai renversé mon bol de soupe par terre en le sortant du micro ondes, j’ai tout nettoyé en larme)
– ne pas m’aider tout court pendant ma grossesse : j’ai continué à conduire, à faire les courses, et le ménage (même si parfois nous avions quelqu’un pour le faire)
– me laisser me promener seule le soir en été : enceinte, j’avais besoin de marcher. Comme il faisait meilleur le soir, j’allais me balader après le repas : mais comme il préférait rester devant la télé, j’y allais seule (parfois jusqu’à 22h).
– échanger des sms « chauds » avec une ancienne élève alors que j’étais enceinte jusqu’au dents et lui écrire « tendres baisers » quelques jours (ou la veille, je ne me souviens plus) de mon accouchement
– aller reconnaitre les bébés à la mairie en juillet en douce, sans me le dire
– me dire que j’ai mauvaise haleine pendant mon accouchement parce que je n’avais pas eu le temps de me brosser les dents après le petit déj, que j’avais donc la bouche pateuse et que je n’avais pas le droit de boire ni manger en salle d’accouchement
– faire des photos des bébés en néonat et les retrouver au milieu des photos de cul sur son téléphone
– me demander le remboursement de la moitié du Quick que nous avons acheté lorsque nous avons passé la nuit à l’hôpital en néonat avant de ramener les bébés à la maison
– me dire que, comme il a payé les vitamines des bébés de sa poche, il déduira la moitié du montant sur notre compte commun (quand on sait qu’un flacon de ZymaD coute 2 ou 3 euros)
– refuser d’aller faire quelques courses pour nous ou même pour les bébés (quand on sait qu’il y a un biocoop collé à son bahut)
– jamais se réveiller la nuit pour s’occuper des bébés
– mieux encore, faire la grasse mat le mercredi, le week-end et les vacances, alors que je suis épuisée, que j’ai très peu dormi et que je suis levée depuis l’aube : je me souviens lui avoir dis alors qu’il se réveillait à 11h « ce n’est pas trop tôt 11h ? »
– un matin, quand les bébés dormaient encore dans notre chambre, et que je m’occupais de changer mon fils, j’entendais ma fille pleurer. Il dormait encore et ne l’entendait pas. J’ai crié un moment pour qu’il me la ramène. Il s’est levé, l’a posé dans un transat dans un coin du salon, et est reparti se coucher : j’avais trop de peine pour ma fille et je lui ai dit que ce n’était pas un paquet mais sa fille et qu’elle méritait plus d’attention.
– un soir vers 19h/20h, mon fils pleurait car il avait faim : normal c’était l’heure de son biberon. Il m’a dit : j’ai faim moi aussi, je vais d’abord manger avant de lui donner un biberon. J’avais halluciné et donné un biberon à mon bébé
– lors de son dépôt de plainte, dire à la flic que nos bébés sont issus d’un don d’ovocyte et de son sperme comme pour dire ce sont les miens, pas les siens à elle (ça avait beaucoup choqué la flic)

 

 

Glauquitude

Glauquitude

Je me suis retrouvée dans un tout petit bureau de commissariat, face à une femme. Un agent, homme, était également présent. J’avais les bébés avec moi, pas le choix. Elle m’explique les faits :
– il dit que vous l’avez frappé fort après une engueulade
– non, je ne l’ai pas frappé fort, je lui ai mis une tape dans le dos
– il dit que vous l’avez menacé
– oui, je lui ai dit que si j’avais été un mec, je lui aurais pété la gueule.
Elle a ri, et m’a dit : je comprends. Je lui ai dit que j’assumais et s’il fallait le répéter, je lui dirais encore.
– Il dit que ce n’est pas la première fois, que cet hiver vous dormiez ensemble et vous l’avez frappé dans les jambes.
– N’importe quoi, les bébés dormaient dans notre chambre à l’époque, et comme il ronflait fort et que j’avais peur qu’il réveille les bébés, je lui ai mis des coups dans les jambes pour qu’il arrête.
– Il y a autre chose : il a apporté des enregistrements, 5 mp3 qu’il nous apporté sur une clé usb.
– Comment ? Mais pour quoi faire ? qu’est ce que c’est que ces enregistrements ?
– Des scènes de la vie quotidienne : une engueulade où vous lui dites encore que si vous aviez été un mec vous lui péteriez la gueule, des enregistrements avec les enfants. On entend pas grand chose à vrai dire. Et puis je vous avoue que je trouve ça…
– Glauque oui ! il a perdu la tête ! Mais qu’est ce qu’il me veut ? pourquoi il fait ça ? pour me nuire ?

Elle n’a pas su me répondre, elle m’a dit que c’était de toute façon pas recevables comme éléments et qu’elle ne les retiendrait pas au dossier. Je lui ai raconté mon histoire, elle m’a dit qu’elle comprenait et qu’elle ne voyait rien contre moi. Que l’affaire serait probablement classée. Elle m’a annoncé qu’il avait en effet avoué avoir des photos porno sur son ordi et son téléphone.
Je lui ai dit qu’il en avait oui et que j’avais découvert des photos de jeunes femmes nues sur son téléphone, en octobre, quand les bébés étaient en néonat. Que c’était choquant de trouver des photos de nos bébés au milieu de ces photos écœurantes. Que je lui avais dit qu’elles étaient très jeunes, et que ça pouvait être nos nièces de 20 ans ces filles ! Elle m’a demandé si elles étaient mineurs : je lui ai dit que je ne savais pas, que je ne pouvais pas mentir, qu’aujourd’hui une gamine de 16 ans en parait 20. Qu’elles pouvaient être mineurs mais peut-être pas. Elle m’a dit que les hommes avaient le droit « d’avoir une passion » pour le porno, que ce n’était pas un délit. Je lui ai dit que ce qui était choquant, c’est qu’il est enseignant au collège, que ce n’était pas normal d’échanger des sms torrides avec une ancienne élève, et que des photos, il y en avait des centaines. Elle m’a conseillé de prendre rdv avec l’assistante sociale du commissariat.
L’après-midi même, elle me rappelait pour me dire que l’affaire était classée sans suite, qu’il fallait que nous calmions : je lui ai dit qu’il était parti, mais qu’il avait les clés et qu’il pouvait venir quand il veut et que j’avais peur. Elle m’a répondu qu’il était chez lui et qu’il avait donc le droit.

J’ai rencontré l’assistante sociale du commissariat : rdv difficile car il a fallu que je raconte tout à nouveau. Elle a été très dure envers lui :
– c’est un salopard ce type. Il se pose en victime alors que c’est lui le responsable. C’est plus facile de passer pour une victime auprès de son entourage que de ne pas assumer sa paternité. C’est plus facile de dire aux autres « je suis parti car elle me faisait du mal », plutôt que « je suis parti car je ne veux pas gérer les enfants ».  Et puis ce n’est pas normal que son élève ait son numéro de tél. Jamais un enseignant ne donne son numéro perso. Elle m’a conseillé de prendre un avocat, de porter plainte contre lui pour ces enregistrements, d’aller voir mon généraliste pour faire constater cette violence morale, cette perte de poids, et peut-être même avoir des itt psychologiques. Elle m’a dit que les itt étaient très importantes pour le juge.

J’ai donc porter plainte : enfin non, je n’ai pas pu car comme il n’avait pas diffusé ces enregistrements, qu’il ne les avait fourni qu’à la police, il n’y avait pas de délit. Je ne pouvais donc que déposer une main courante. C’est ce que j’ai fait.
Je vais essayer d’aller voir mon médecin demain. Ce sont autant de documents qui me serviront auprès du juge.
Je le vois tous les jours car il veut voir les enfants. Je lui les laisse 1h ou 2 pour une balade, pas le choix. Je lui ai demandé ce qu’il comptait faire avec les enfants : il m’a dit qu’il voyait son avocate la semaine prochaine et qu’il en saurait plus. J’ai voulu prendre un avocat : celle que j’ai appelé, spécialiste en droit de la famille, prenait 250 euros de l’heure. Ca m’a calmé. Je vais voir ce qu’il demande et j’aviserai : je prendrai alors ou non un avocat.
Il est venu avec sa mère l’autre jour : c’est une vieille dame de plus de 85 ans avec qui je m’entendais plutôt bien. Je lui ai demandé si elle était au courant pour sa plainte : elle m’a dit que ça ne la regardait pas. Et pour les enregistrements ? elle ne semblait pas au courant mais m’a répété que ça ne la regardait pas. Je lui ai dit que ça la regardait, qu’il s’agissait de son fils, que c’était de sa responsabilité de mère, que si elle et sa soeur ne prenaient pas leurs responsabilités, elles en tireraient les conséquences. J’ai ajouté que dorénavant je ne voulais plus entendre parler d’elle.

J’ai l’impression de vivre un cauchemar. Je pense qu’il ne demandera pas la garde des enfants, mais je n’imagine même pas lui laisser les bébés plus de 2h pour une balade. Je ne vois pas comment il peut les gérer : il est instable mentalement, immature, porno addict, parano, et ne s’est jamais préoccupé du bien être et de l’intérêt des enfants, jamais.
Je ne comprends surtout pas ce qu’il me veut : pourquoi faire tout ça aujourd’hui alors qu’il n’a jamais voulu les enfants ? Pour se donner bonne figure comme disait l’assistante sociale.